J'ai fait ce qu'on a appelé plus tard
la réfutation, en 2011, mais sans avoir la méthode préconisée par
Bidi. J'ai vécu une désidentification totale, qui m'a amené à
vivre en ce corps que je n’étais pas ce corps, ni ces pensées.
Au bout d'un certain temps ma
personnalité (je suppose que c'est elle qui parlait) a posé une
sorte de choix, c'est à dire qu'il fallait que tout le monde vive
cela, (car comme on l'a vu au précédent satsang, nous serons
toujours confrontés à des désagréments extérieurs), sinon cela
devait se terminer. Cette sorte de tiraillement entre les "deux
vérités" dont vous parliez a été difficile à surmonter, si
bien que je suis de nouveau identifié à un corps, à une histoire
etc.
Donc je me demandais, pensez vous que
c'est un choix de l'âme, ou une forme de déni de la conscience, ou
bien la manifestation de la phrase "il sera fait à chacun selon
sa vibration" ? C'est à dire que j'aurai fait le choix, après
avoir vécu l'illimité, de retourner pleinement dans l'expérience?
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MP3 : Q-2 Satsang 20-02-2014
Réponse :
Alors, il faut bien comprendre
que cela soit dans l'expérience de mort éminente NDE (near death expérience),
que cela soit dans l'expérience mystique réelle et authentique, comme vous
signalez l'avoir vécu, c'est à dire la désidentification totale à quoi que ce
soit de ce monde. Il faut bien comprendre que là aussi, les fruits doivent être
évidents. Il n'est pas question de juger, ni de vous dire c'est bien, c'est pas
bien, c'est ceci ou c'est cela. Mais bien d'attirer votre questionnement dans
cet espace là.
Maintenant si réellement
l'expérience devient un état qui a toujours été là, il n'y aucune raison pour
que cet état disparaisse, je l'ai jamais vu (sans parler de l'absolu) en
parlant simplement des gens qui ont fait une expérience de mort imminente, je
dirais tout venant. Je ne parle pas des différentes catégories de NDE, ni les
NDE négatives, ni les NDE qui sont allées jusqu'à l'Absolu. Mais au retour de
la NDE, quelle que soit la magie de l'expérience, comme la vôtre, la
désidentification totale, si il n'y a pas de fruits, si il n'y a pas de paix,
si il n'y a pas de pacification, si il n'y a pas cette équanimité, si il n'y a
pas cette capacité je dirais de résilience spontanée, c'est à dire la
résilience, c'est l'attitude à surmonter des épreuves qu'elle quelles soient,
il y a des gens qui y arrivent plus facilement.
Mais depuis le soi, il n'y a même
pas d'épreuves, c'est à dire qu'on observe une maladie un événement le plus
catastrophique qui soit, encore une fois avec la même équanimité.
Donc, il faut bien différencier
le souvenir d'une expérience, et la réalité transcendante d'une expérience, qui
est née certes un moment données dans cette linéarité du temps, mais qui se
poursuit au delà de tout temps. Que cela soit la référence à notre historique,
notre histoire, notre anamnèse et la résilience devient automatique.
Donc les expériences, c'est un
peu la carotte, les expériences qu’elles quelles soient, qu'elles soient
spirituelles, qu'elles soient astrales, qu'elles soient liées ce qui appelé
classiquement à une voix sèche, c'est à dire de connaissance, si elles ne vous
apportent pas une paix inébranlable, si votre conscience n'est pas en
permanence dans cette vacuité, dans cette plénitude et dans cet état
particulier, Il n'y a pas de réalisation du Soi, il n'y a pas d'éveil. Il y a
expérience éveillante, mais, le fait même de situer ça dans un temps et de
parler de cette notion de réminiscence d'expérience suffit déjà à vous détacher
de ce fameux « ici et maintenant », de ce temps présent ou de cet
instant présent.
Il faut être totalement plein de
tout ce que l'on est, dans l'instant, dans le présent, ici et maintenant, dans
ce monde, pour avoir accès à tout le reste. Maître Philippe de Lyon disait
« ce que je fais, je le fais parce que je suis le plus petit d'entre
vous ». Et Maître Philippe n'était pas quelqu'un d'effacé, n'était pas
quelqu'un de timoré, un peu comme Thérèse de Lisieux. C'était foncièrement, je
dirais l'opposé, c'était quelqu'un qui ne se laissait pas marcher dessus,
c'était quelqu'un qui distribuait des gifles comme le Padre Pio d'ailleurs.
Mais, lui il donnait cette gifle sans aucune colère, sans aucune animosité,
sans aucune réaction, mais surtout la notion de bien de mal, d'expérience est
transcendée d'elle même par cet état quand il réellement dévoilé en totalité et
déployé en totalité par la Lumière.
Alors, donc « il sera fait à
chacun selon sa vibration », je vous rappelle que cela soit une expérience
ou un état issue de cette expérience qui est installé de manière définitive.
Quelque soit le mythe fondateur du retour au Soi. Ce mythe fondateur, cette
expérience de départ ne demeure comme dans le mythe d'immortalité, qu'un mythe.
Il doit spontanément se réactualiser en soi, comme une source vivifiante qui
nourrit le cœur, qui nourrit les cellules, qui nourrit la totalité de l'être,
et qui fait que, au sein de ce monde, tout en n'étant pas de ce monde, en étant
sur ce monde, en étant parfaitement incarné, enraciné sans aucun rejet de quoi
que ce soit la Paix peut-être là.
Cette Paix c'est à vous de la
tester, si dès qu'il y a une contrariété, comme j'ai vu c'est dernier temps sur
internet, sur un forum. Quand il y a quelqu'un qui se vexe, quand il y a
quelqu'un qui monte en pression. C'est facile de dire une fois que cela est
redescendu, je me suis laissé égarer mais je suis dans le soi. Non le soi, il
ne participe en aucune manière, en aucune manière à cette motion.
Alors, bien sur, j'ai moi même
participé à de nombreux forum, j'ai moi même entamé des processus de
confrontation, de dualité. Mais jamais, jamais à aucun moment de ces
expériences passées, je n'ai eu le sentiment, la perception d'être sortie de ce
que je suis en Éternité.
Donc, c'est à vous là aussi, pour
cette question, de voir quels sont les fruits qui s'offrent à vous dans cette
vie. Si vous êtes réactif, si il y a des émotions, si il y a de la colère, si
il y a du ressentiment, si il y a l'impression d'être tributaire de votre
histoire, de votre passé, c'est simple vous n'êtes pas libre. Vous n'êtes pas
libre, ce n'est pas un jugement, c'est à dire que il faut aussi lâcher tout ça
pour être libre. Et quand vous arriverez à vous libérer vous même, parce que
aucune libération, même si on a des aides innombrables, ne peut venir de
l'extérieur.
Il est très important à ce niveau
là, c'est ce que disait d'ailleurs, nous avons une technique pour ça qui marche
à merveille, qui a été donné par
Gurdjieff je crois.
Gurdjieff racontait l'histoire suivante il disait « mon grand père m'a
appris la chose la plus merveilleuse dans ma vie » et il disait il pose la
question mais alors c'est quoi « mon grand père me disait quand quelqu'un
vient à ta rencontre rentre en toi » que cela soit par les émotions, par
le mental, par un déficit de compréhension ou de non compréhension dans une
relation. Ne réagissez pas dans l'instant, reportez votre réaction à 24h. Et
qu'est ce que vous observez 24h après ? II n'y a plus aucune réaction.
Donc c'était bien de nature
émotionnelle, sauf bien sur pour des êtres comme le
Padre Pio, comme
Maître Philippe
qui avait cette capacité que n'avaient pas par exemple certaines Étoiles, qui
étaient complètement effacées par apport à la personnalité, comme disait
Thérèse « je veux être la plus petite d'entre tous ici », parce
qu’elle avait compris qu'il y a une espèce de balance, si je peux dire, entre
le poids que vous avez ici, et ce poids ce n'est pas uniquement votre richesse
affective, sociale, familiale ou sociale. C'est avant tout le poids de votre
personne au sens d'une histoire, au sens d'une connaissance, au sens d'une
compréhension, au sens de la réactivité.
Donc, comme Gurdjieff le notait,
si vous essayez simplement, dans une démarche 3D classique, dans le déroulement
linéaire d'une confrontation entre les êtres, entre les situations à ne pas
réagir dans l'instant, vous verrez que 24h après, et pour certains quelques
minutes après, ou quelques heures après, voir une semaine. Il n'y aura plus
lieu de réagir, parce que ce qui est passé est passé. Et que si vous demeurez
dans l'instant comment pouvez vous être affecté par quelque chose qui a été
dit, qui a été proféré, qui a été prononcé à votre encontre? C'est impossible.
C'est impossible, mais l'expérience de la vie en ce monde nous permet à travers
ces va et vient de stabiliser.
Dans mon historique personnel
passé, j'ai été en recherche spirituelle de puis l’âge de 18 ans, avec l'étude
du symbolisme, avec la pratique du tarot, avec la pratique de la médiumnité, la
pratique de la haute magie de la théurgie, avec une connaissance livresque et
vécue de multitudes de choses.
Mais, est-ce-que cela m'a été
d'une quelconque utilité pour vivre la Paix, ou être l’abandon à la Lumière et
dans ce que j’appelle « un libéré vivant », absolument pas !
C'est justement quand je me suis dépouillé de tous ces poids, quand je suis
devenu insignifiant et inexistant, pas en jouant un rôle par apport aux autres,
mais à l'intérieur de moi même, dans mes convictions, dans le déroulement de la
vie, de ma vie, que j'ai pu constater qu'il a fallu effectivement lâcher tous
les bagages... Un peu, si vous voulez l'absolu c'est la mort, mais en
maintenant ce corps et cette vie, et l'ensemble de ces fonctions sociales,
affectives, professionnelles, là où vous êtes sans aucune encombre.
Alors, bien sur il faut se servir
du mental, mais pour s'occuper des choses mentales. Pour la spiritualité et
pour le Soi, l'Absolu c'est absolument impossible. Il faut, alors, il faut
faire le silence, mais ce n'est pas uniquement de la méditation, vous avez des
gens qui vont méditer des dizaines d'heures par semaine et qui simplement
arriver au seuil. Pour passer ce seuil, pour franchir ce seuil, la naissance de
l’embryon Christique, le fameux huitième corps, pour vivre en permanence la
couronne radiante et le feu du cœur, le feu sur le chakra d'enracinement de
l'âme, de l'esprit, dans le dos, le feu au niveau des pieds, l'onde de vie qui
s'élance sans aucun frein jusqu'au sommet du crane, sortir de ce corps,
rencontrer d'autres entités, je vous garanti que même cela n'a plus aucune
importance. C'est à dire quand vous trouvez la source de vous même, quand vous
la retrouvez, quand elle est réellement efficiente et active en permanence,
tout cela disparaît en totalité. Il ne reste que la vie, il ne reste que la
pleine acceptation de l'état de Joie, de l'état de Paix, de l'état de tranquillité,
et cette fameuse équanimité, cette résilience face à la vie quelque soit les
épreuves ou les joies de cette vie. Parce que nous savons pour le vivre que la
vrai Joie n'est pas de ce monde. Que la vrai Joie, celle qui ne dépend d'aucune
cause, elle ne dépend que de notre cœur et de ses retrouvailles avec nous même.
Alors, on est passé par plein de
noces, je ne sais pas si vous vous rappelez pour les plus anciens, les noces
célestes, les noces cosmiques, les noces avec le double, l’accueil du Christ,
la présence du Christ, de Marie, des entités de Lumière. Mais, ça a été si vous
voulez des espèces de garde-fou, de témoignages apportés de l'extérieur de ce
qu'il fallait vivre à l'intérieur, indépendamment, de tous ces éléments
extérieurs.
Alors, pour moi il n'y a plus de
position intérieure et extérieure. Il n'y a plus de contraste possible entre ce
que je vis à l'intérieur et ce que je manifeste à l'extérieur. Mais je vous
garanti que s'il devait m'arriver, ce que je pense très hautement improbable vu
la loi de résonance, un événement quel qui soit, je ne nie pas que je pourrais
peut être en colère, mais cela n'aurait aucune incidence sur ce que je suis et
vis. Et c'est pareil pour chacun de nous, dès l'instant où vous déposez tous
vos fardeaux, tout ce qui appartient à l'éphémère.
Votre histoire que cela soit dans
cette vie ou l'ensemble des vies que vous avez mené ici, n'est qu'une immense
supercherie. La réincarnation est une supercherie crée par les archontes, crée
pour nous embrigader, nous enfermer dans des mécanismes mentaux et
émotionnelles et causaux du plan causal, qui n'ont strictement rien avoir avec
la vérité et strictement rien à faire avec la Joie de la simplicité et de
l'évidence du cœur.
Mais encore une fois, les fruits
sont innombrables comme disait Jésus « on reconnaît l'arbre à ses
fruits », oui vous avez beau avoir des arbres qui sont très solides, très
très beaux mais qui ne porteront jamais aucun fruit dans l'état actuel de la
linéarité du temps, mais, encore une fois là dedans, il n'y a pas de jugement,
ni d'échelle de valeur. Il y a simplement une capacité ou pas, à se placer
directement au cœur du cœur, dans le silence, dans la paix, la joie, la
tranquillité, la résilience et cet espace de transparence où rien ne peut être
arrêté. Parce que vous ne résistez plus et je parle là au niveau spirituel, il
est bien sur question de résister quand vous êtes dans la vie ordinaire.
La grande différence c'est que
quand vous ne faites pas que vivre une expérience dites spirituelle ou d'un autre
domaine, mais quand vous installez réellement un état, je ne vais pas rentrer
dans les processus énergétiques ou neuroscientifiques extrêmement précis qui se
passent, car aujourd'hui on le sait, je le répète, j'ai eu l'occasion de le
dire il y a plusieurs mois, c'est facile de dire je Suis, je suis réalisé, je
suis libéré, ou de montrer aux autres qu'on peut être libéré. Oui, c'est très
facile. On peut aussi se mentir à soi même.
Mais si, on passe maintenant à
des investigations réelles, par exemple des IRM, des scanner, des pet-scan, des
enregistrements électroencepholographiques. On va s’apercevoir que réellement,
celui qui a vécu une vraie expérience mystique transcendante, que ce soit un
moine bouddhiste, une religieuse, que ce soit un inconnu, que ce soit quelqu'un
qui a fait une NDE, il y a des marqueurs biologiques, biochimiques,
neuroscientifiques extrêmement précis qui correspondent à l’éveil.
Donc ce n'est pas une illusion,
donc comme c'est inscrit dans la matière, rappelez-vous ce corps est le temple.
Même si nous ne sommes pas ce corps, nous sommes à l'intérieur de ce corps. Qui
parle, est-ce que c'est ce corps, est-ce que c'est le cerveau ? Ou est-ce
que c'est la conscience qui est incluse dans ce corps ?
Alors ce n'est pas un concept
intellectuel. C'est pas le fait d’acquiescer ou de refuser cela qui va changer
quoi que ce soit. C'est de le vivre. Et pour le vivre, après toutes ces années,
après je dirais plus de 30 ans, presque 35, presque 40 ans maintenant passés à
vivre ces états précis, ses connaissances particulières, effectivement, depuis
2 ans je peux affirmer que tout cela n'a représenté qu'un poids et des
résistances qui ont masqués, qui ont voilés en quelque sorte ce cœur du cœur,
c'est à dire cet être que nous sommes, c'est à dire cette Lumière qui n'est
affectée par aucune contingence de ce monde.
Alors, bien sur le mental à
toujours besoin de chercher, de comprendre, de discerner, de scruter, nous
sommes tous passé par là, le bien, le mal, pour soi, pour l'autre, donner des
conseils, revendiquer, revendiquer sa place, mais, tant que nous revendiquons
une place à l'extérieur il n'y a pas de place pour nous à l'intérieur... Il
faut être capable, quelque soit l'activité, que l'on soit balayeur, que l'on
soit chef d'état, si tenté que cela puisse exister. Si on est channel connu,
reconnu, ça ne change rien, ce qui va changer c'est votre être intérieur, c'est
cette capacité à se faire au plus petit pour être le plus grand possible au
ciel, non pas par orgueil spirituel, parce que sur le plan au ciel céleste
spirituel de l'esprit vous l’appelez comme vous le voulez, nous sommes cette
totalité. Mais jamais le« je» ne pourra être autre chose que ce qu'il est,
quelque soit sa connaissance, quelques soient ses expériences, quelques soient
ses vécus.
Il faut sortir du vécu linéaire
pour s'installer dans cette présence. Quand je dis « il faut » n'y
voyez pas une action de la volonté, c'est bien plus une capitulation totale, et
c'est une mort, c'est effectivement une mort. Mais, bien sur le je va considérer
cela comme une mort avec la mise en branle de mécanisme de survie, l'émotion,
la contradiction, le besoin de savoir si c'est bien, si c'est mal, le besoin de
référencer un état ou une expérience par apport à des schémas donnés par
exemple énergétiques, ce qui est tout à fait possible, comme cela a été fait
d'ailleurs lors des interventions au sein d'autres dimensions par les premiers
intervenants, avec toutes l' explication du yoga de l'unité, du yoga de la
vérité, tous ces protocoles de cristaux, de gestes, de postures, qui n'ont en
fait été que des éléments pour tromper en quelque sorte le mental.
Parce que je peux vous assurer
que si vous êtes suffisamment dans cette vacuité, vous pouvez tout aussi bien
lire, que avoir une activité manuelle, sans être altéré par ce que vous êtes...
Et ça ce n'est pas quelque chose qui se recherche, devenir le plus petit ici,
quelque soit sa position sociale, morale, affective professionnelle, familiale,
de santé, ...C'est ne plus donner d'importance à ce qui est futile. Le faire,
parce que c'est notre réalité à l'heure actuelle dans le déroulement linéaire
de ce temps. Mais, être désincrusté des résultats, des actions, des réactions,
du jugement de soi ou de l'autre bien sur, ce qui n’empêche pas bien sur de
donner son avis et même de pousser entre guillemets une gueulante, à condition
que en soi, rien ne soit déséquilibré. Et comment voulez-vous être
déséquilibré, si vous regardez
Nisadagartta par
exemple, il a assuré des satsangs et des réunions lors des derniers jours de
son cancer de la gorge. Pour vous dire qu'une douleur du cancer de la gorge,
c'est intolérable. Est-ce que Nisadagartta avait l'air fatigué ? Il disait
à la fin « oui je suis un peu fatigué ». A aucun moment la souffrance
n'avait de prise sur lui.
C'est exactement ça que pour
faire le soi, que pour faire l’absolu, c'est la disparition de la souffrance,
c'est la disparition de la mort, paradoxalement en acceptant de mourir au soi.
Donc, vous voyez c'est pas des
jeux de mots, c'est pas des expressions toutes faites. J'essaye de vous
retranscrire de façon la plus simple possible, comment vous même vous placer
dans cet état. Parce que si vous cherchez réellement et humblement le royaume des
cieux, la vérité, déjà vous devez vous dés-enkyster comme je l'ai dit, de tous
vos phénomènes mémoriels, de toutes vos croyances qu'elles quelles soient. Et
nous avons tous des croyances, même quand le fait de croire en une religion, au
karma, ou à quoi que ce soit à disparu. Le fonctionnement de l'expérience
humaine en 3D tel qui a été altéré, conclu et conduis inexorablement à la
répétition des comportements, que cela soit l'habitude de commencer à mettre
tel bouton de chemise, comme de faire tel exercice à telle heure, ou d'avoir
des conduites reproductives qui sont inscrites si vous le voulez dans le
cerveau reptilien qui sont liés donc à une mémoire en quelque sorte. Tout cela
doit être vu, non pas comme un observateur qui va devenir pointilleux, mais
simplement en laissant libre cours à ce qui se manifeste.
Bien sur, ce qui se manifeste
peut parfois appeler une réaction logique et normale dans le monde où nous
vivons. Mais il est profondément différent de ne pas être dans cette réaction
instantanée, immédiate, que de laisser se dérouler l'expérience et d'y apporter
la réponse adéquate, qui ne viendra pas d'une compréhension ou d'une réaction,
qui ne viendra pas non plus d'une croyance « je suis Lumière, je ne suis
pas jugement », mais d'une évidence. Et cette évidence, elle n'a besoin de
rien d'autre que vous, non pas dans le je, mais dans votre intimité, là où il
n'existe aucune espace pour quoi que ce soit d'autre que la Totalité. Mais ne
faites pas de cette totalité un besoin de vous aimer les uns les autres, avec
ceux qui ne pensent pas comme vous. Laissez leur la liberté de vous insulter,
laissez leur la liberté de croire à ce qu’ils veulent. Vous, vous n'avez plus
besoin de ça. Là c'est essentiel...
Transcription par : Chantal
Moreau