Question 1
Bonjour Alta,
Ma rencontre avec Autres
Dimensions a fait de moi un être humain, qui plus est conscient d’être un
humain par choix. Cela a radicalement changé ma vie. Je vis actuellement en
Afrique aux portes du désert. Une impulsion de l’âme m’y a conduit. Ce pays est
l’un de ceux qui possède la plus basse fréquence vibratoire et pourtant, à
aucun moment je n’entends le quitter. C’est là que j’ai expérimenté les marches
mikaeliques les noces célestes etc.
Un sinkhole est apparu dans le
jardin il y a quelques mois alors que j’étais en pleine crise de doutes.
Pourquoi ai-je encore peur de la
mort, Alta, alors que j’ai parfaitement conscience de l’aide qui m’est
quotidiennement apportée ? Et que dans mes rêves j’ai été à plusieurs reprises
préparées à la mort en toute conscience, et ai ressenti cette sorte d’absolue
solitude qui arrive juste après.
Merci infiniment de votre
réponse,
Je vous serre sur mon cœur.
Stéphanie C.
Réponse :
La peur de la mort concerne
exclusivement la personnalité, c'est à dire l'ego, l'ego se sait mortel, la
personne, la personnalité se sait mortelle. Cela correspond d'ailleurs à des
stratégies très particulières de l'ego de rechercher des mécanismes de survies,
que cela soit à travers les lectures, à travers les réincarnations, à travers
l’adhésion à un certain nombre de concepts ou de croyances. Mais rien de tout
ça ne peut rompre ce que l'on appelle le mythe d’immortalité. L'ego, la
personne, l'individu humain incarné entre la naissance et la mort est inscrit
en permanence dans ce mythe d'immortalité et toutes les stratégies de la
personne d'une manière quasi consciente je dirais et d'éviter d'être confronté
à la mort. La mort fait partie intégrante de la société, mais bien évidemment
selon ces sociétés cette approche de la mort n'est pas du tout la même, sans
aller jusqu'à une certaine forme de fatalisme, il est évident qu'un shintoïste
ou qu'un bouddhiste aura beaucoup moins de difficultés même s'il n'a pas vécu
des approches particulières et qui ne sont plus de l'ordre des croyances ou des
concepts ou des idées ou des adhésions, mais ça j'en parlerai juste après. La
personne qui se trouve face à la peur de la mort quelque soit ses expériences
en rêve, quelque soit ses croyances et je dirai même jusqu'à un certain stade,
quelque soit ses expérimentations ou ses expériences de vie verra toujours
cette peur de la mort ressorti, parce que l’on ne peut briser en quelque sorte
un mythe d'immortalité à travers simplement des croyances ou l'adhésion par
exemple à la réincarnation. La rupture du mythe d'immortalité elle est
réellement consommé dans un certains nombre de cas bien sur en fin de vie.
Mais là c'est toutes les
approches des 5 étapes d’Élisabeth k... qui permette à une personne si elle en
a le temps de passer ces 5 étapes de son propre choc personnel, le déni, la
colère, la négociation et enfin l'acceptation, mais ça c'est une chose si vous
voulez qui nous est mis face à nous quand effectivement nous arrivons en fin de
vie et quand nous avons conscience de cette fin de vie. Maintenant toute peur de
la mort qui peut survenir chez quelqu'un qui pourtant comme vous le dites a
vécu un certain nombre de choses ne fait que traduire qu'il n'y a pas eu de
rupture de ce mythe d'immortalité. La rupture du mythe d'immortalité est envisagée
comme l'ego comme la fin en soi. C'est la fin ; c'est là ou il n'y a plus
de projet, c'est là où il ne plus y avoir de projections de conscience au sein
de cette linéarité dimensionnelle, mais il faut vivre cette rupture du mythe
d'immortalité. Or qu'est-ce qui nous fait vivre la rupture du mythe
d'immortalité, c'est certainement pas la recherche spirituel, c'est
certainement pas le ressenti ou le vécu vibratoire, sauf bien sur si on
s'approche de ce qui est nommé l'infini présence, je redévelopperai après parce
qu'il y a d'autres questions la dessus; soit de vivre une expérience de mort
imminente, une expérience hors du corps et de voir que la conscience existe en
dehors du corps non pas vécu comme un rêve, mais réellement comme l'on dit une «Out
of the body expérience/Expérience hors du corps» qui est préalable à une NDE (Expérience
de mort imminente) ; le passage par le tunnel et on sait pertinemment en
tout cas pour 90% des NDE (Expérience de mort imminente) qui sont qualifiés de
positives, ou comme les expériences de l'onde de vie vécu et remonté jusqu'en
haut du corps ; on en parlera après.
Ces éléments là sont vraiment des
éléments si vous voulez de l’expérimentation, non plus des éléments à
l’adhésion à des concepts, qui vont permettre réellement une libération de la peur
de la mort. La peur de la mort ne fait que rejoindre la peur de cette rupture
du mythe d'immortalité, de regarder face à face sa propre disparition, on
pourrait l'appeler autrement sans employer une terminologie issus du langage
psychologique, on pourrait parler de sacrifice, le sacrifice jusqu'au stade
ultime comme le Christ sur sa croix, n'est pas sacrifice lié à un auto
sacrifice, mais c'est le moment on remet réellement son esprit entre les mains
de ce que nous sommes en vérité. Vous l'appelez le Créateur, vous l'appelez la
Source, vous l'appelé comme vous le voulez, mais c'est quelque chose qui est
sans commune mesure, à quelque chose qui de croire à la réincarnation de croire
en l'esprit ou en l’âme. C'est vivre cette rupture d'immortalité, la vivre
réellement, qui est appelé le sacrifice de l'ego, le sacrifice de la
personnalité, qui libère définitivement de la mort mais aussi de l'inquiétude,
et surtout de la peur quelque soit cette peur. Il nous toujours était dit de
choisir entre la peur et l'amour, mais ce choix n'est pas un choix mental, ni
conceptuel, ni de croyance, c'est lié justement à l'expérience de cette rupture
du mythe d'immortalité.
Cette rupture du mythe
d'immortalité survient quand la conscience disparaît, c'est à dire qu'il n'y a plus
ni conscience, ni inconscience, ni supra conscience ni même ce qui est nommé
turya, 'est à dire le 4eme état de la conscience, qui n'est pas l'éveil, ni le
rêve, ni le sommeil, mais encore une fois tant que ceci n'a pas était vécu, il
y aura toujours la possibilité de voir resurgir une peur quelque soit vos
expériences. La transcendance de la peur, la peur de la mort en premier, ne
survient que grâce à l'amour, mais l'amour et la lumière non pas tel que nous
la concevons, nous la percevons au sein de ce monde, mais je dirai l'Amour
Lumière avec un grand A et un grand L, c'est à dire ce ça, cette absolu, cette
ici et maintenant de l'instant présent qui contient tout. Parce que quand on
vit totalement cela, il n'y a plus la conscience au sens auquel on peut la
définir, on passe comme cela a été nommé par Bidi dans la A-concience c'est à
dire un état où il n'y a plus de manifestations de la conscience. Et c'est dans
cette état là, qui peut-être l'infini présence, qui peur être l'absolu, ou en
est détaché réellement, délié réellement de tout ce qui pouvait appartenir aux
stratégies et à la nature même de l'ego et de la personne. C'est à dire être
libéré, c'est être libéré de la personne bien sur on est toujours une personne
après, puisque le corps est là, mais à la différence majeure c'est qu'à ce
moment là aucune peur ne peut se manifester.
Bien sur il peux y avoir des
préoccupations mentales et problématique à résoudre comme tout un chacun dans
la vie incarné en fonction de sa trajectoire de son chemin, mais quelque soit
l’événement et quelque soit l'élément qui se présente à notre vie et à notre
conscience ; elle n'a plus du tout la même répercussion et la même
altération de cette Paix inébranlable, lié à une peur qui resurgi de la mort ou
quoique ce soit. L'absence de peur n'est pas le fait d'être courageux,
l'absence de peur est simplement la traduction logique et absolument certaine
par le vécu, par l'expérience direct que tout ce qui concerne la personne et ce
qui est limité ne peut affecter d'aucune manière ce que nous sommes. A ce
moment là il n'y à plus d’espace, ni de lieu, ni de temps pour la peur. Il peut
y avoir un temps pour une préoccupation mentale, mais même là, ces
préoccupations mentales ne sont plus sur le devant de la scène. Elles ne sont
plus sous l'influence de la personnalité, mais il y a le soit, l'infini
présence, ou cela que nous sommes qui évite tout emballement tout expansions ou
toute modification je dirai de l'état d'A-conscience obtenu par
l'expérimentation. Voila ce que l'on peut dire. Donc, même vivre en rêve
certaine chose ne fait pas disparaître la peur de la mort, elle est inscrite au
sein du cerveau reptilien, au sein du cerveau archaïque et c'est ce qui nous
préserve aussi bien l'enfant au niveau de son apprentissage de la vie et du
monde environnemental, va se brûler, va tombé, va se cogné, pour apprendre. Là,
à l’âge adulte il n'est plus question d'apprendre, mais au contraire de
désapprendre, c'est à dire de déconstruire toutes les croyances, toutes les
illusions et tout ce qui repérable et repéré au sein de ce que j'ai nommé le
mythe d'immortalité.
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Source : Satsang du Collectif de l’UN
(16 janvier 2014) | Transcription par : Chantal Moreau
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Tradução
para o português : Célia G.